Mon parcours

 

 

 

 

Tout a commencé en juin 2003 ou après une toux persistante mon médecin m’envoie faire une radio pulmonaire. Le radiologue m’annonce la présence d’une opacité sur mon poumon droit et me demande combien de cigarettes  je fume par jour. Le lui  répond que je ne suis non fumeur et que je ne l’ai jamais été. Il me conseille de prendre rendez-vous avec mon médecin pour la suite des examens à pratiquer. Alors commence une longue série d’examens qui débute par une visite chez le pneumologue qui me prescrit un scanner thoracique et une fibroscopie. Il ne veux pas se prononcer sur la présence ou non d’un cancer sans les résultats de la biopsie  pratiquée lors de la fibroscopie.

Le 17 juillet le pneumologue reçoit les résultats de la biopsie et m’annonce la présence de cellules cancéreuses. Je lui fais part qu’à la vue du faible taux de guérison du cancer du poumon par la médecine officielle, j’envisage un traitement alternatif. Apres une longue discussion, il dit la phrase qui me décide a suivre un traitement à l’hôpital : « si vous on ne vous soigne pas, c’est pas la peine que je sois médecin ». Cette phrase résonne encore dans ma tête après chaque échec de chimio.

 Prescription de nouveaux examens, scanner cérébral et scintigraphie osseuse. Le scanner ne présente pas d’anomalie par contre la scintigraphie révèle une fixation anormale du réactif au niveau d’une vertèbre. Puis hospitalisation dans le service de pneumologie du CHU de Montpellier.

Là le professeur s’interroge sur la présence ou non d’une métastase à la vertèbre et prescrit un IRM qui révélera les simples traces d’un traumatisme ancien.

Je suis a nouveau hospitalisé pour suivre une chimiothérapie. Il s’agit  du protocole VIP, quatre jours de perfusion toutes les trois semaines. Les produits injectés sont de l’Etoposide

, Ifsofamide et Cisplatine  sans compter les autres produits annexes comme le Mesna, le Solu, Mamito, anti-nausée, cortisone…et ce quatre jours de suite. Si cette chimio très costaud n’a pas eu les résultats escomptés elle a néanmoins eu ses effets secondaires comme la nausée, la chute des cheveux et surtout une très grande fatigue.

Devant l’échec de la première chimio c’est la que je fais part au professeur de mon envie de me tourner vers la médecine alternative et de suivre la cure de Breuss. Mais il m’en dissuade et pense qu’il peut faire quelque chose pour moi. Une nouvelle fois je fais confiance au médecin et enchaîne une nouvelle chimiothérapie a base de Gemsar et Taxoter avec un bilan dans deux mois.

Les deux mois se sont écoulés normalement comme sous chimio (pas de cheveux et très grande fatigue) et le scanner révèle que la tumeur a encore grossi. Le docteur me propose un autre type de traitement avec un nouveau médicament qui na pas encore l’A.M.M (Autorisation de Mise sur le Marché) l’IRESA. C’est un autre type de médicament qui bloque la croissance des cellules cancéreuses. Comme j’ai promis d’emmener les enfants au ski a noël, je ne peux commencer ma cure maintenant car noël tombe en plein milieu. J’accepte le traitement surtout qu’il n’y a que peu d’effets secondaire. Rendez-vous est pris pour un scanner dans deux mois.

Les deux mois se passe bien, les effet secondaire de la chimio commence à ce dissiper. Le scanner de contrôle est enfin encouragent. La tumeur n’a pas grossi. Je décide de poursuivre le traitement et un scanner est programmé pour dans deux mois.

Le nouveau scanner n’est pas aussi encouragent que le précédant. Si la tumeur ne semble pas avoir grossi, le poumon en dessous de la tumeur souffre d’atélectasie ce qui est sûrement du à un rétrécissement de la bronche. Le docteur me propose une nouvelle hospitalisation en vu de suivre une nouvelle chimio. Je lui annonce que je ne suivrais pas de nouvelle chimio et que j’allais faire la cure de Breuss. Comme il ne la connaissait pas, je lui ai expliqué la méthode et demandé de le revoir dans deux mois pour un bilan complet. Cela lui a semblé correct et que même si il n’y croyait pas, de toutes façon en deux mois la tumeur ne pouvait pas grossir de façon démesurée.  Le soir même je faisais un repas léger à base de riz complet et d’oignon pour entamer la cure dès le lendemain.  

 

 

 

 

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