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Mes conclusions

 

 

 

            Actuellement je n’ai pas les résultats de l’effet de la cure sur mon cancer. Je passe le scanner de contrôle le 8 juin

 

Contrairement à ce que l’on peut penser, la cure de Breuss n’est pas si difficile à suivre. La faim n’est vraiment tenace que la première semaine mais la bouche pâteuse et la mauvaise haleine perdurent pendant toute la cure. La baisse de tonus est certaine et il est très difficile voir impossible d’effectuer des travaux de forces. Par contre il n’y a pas de baisse dans les activités cérébrales, juste un peu d’irritabilité au dire de mon entourage.

Malgré un suivi scrupuleux des consignes de Rudolf Breuss, la perte de poids est importante. J’ai moi-même perdu 12 Kg et sur un poids initial de 60 Kg ça fait beaucoup. Je peux passer derrière les affiches sans les décoller. A mi cure j’ai fait une analyse de sang qui s’est avérée  très bonne. Pendant la cure, il est très possible d’avoir une vie normale, simplement un peu ralentie, j’ai même accompagné des amis prendre des pots, il suffit de commander un citron pressé.

 

Pour moi qui ai aussi suivi des chimios, la comparaison est sans commune mesure. La cure est mille fois plus facile à supporter

 

Contrairement à mon parcours, je pense qu’avant d’entreprendre des chimios, il vaudrait peut être mieux faire la cure de Breuss et n’entreprendre la chimio qu’en cas d’échec. Le cancer est en vous depuis un certain temps et la chimio peut attendre deux mois.  

 

Aujourd’hui 8 juin j’ai passé le scanner et les résultats ne sont pas très bons. Si il est difficile de voir la progression de  la tumeur du fait de la progression de l’atélectasie, celle-ci n’a sûrement pas diminuée. De plus le scanner cérébral fait apparaître quelques taches faisant craindre le développement de métastases cérébrales.

Un IRM prévu la semaine du 21 juin lèvera le doute. En cas de métastases, une radiothérapie associée à une chimio légère est envisagée. Je vous tiendrais au courant.

Dans mon cas, la cure de Breuss, comme les premières chimio, est un échec. Se repose alors la question de quelle médecine choisir ? Si la présence de métastases cérébrales est avérée, Je ferais radiothérapie car celle-ci semble donner de bons résultats dans ce cas.

Par manque de disponibilité, l’IRM n’aura lieu que le 3 juillet. Je suis toujours hospitalise la semaine du 21 juin car j’ai une consultation en radiothérapie, ORL  et visite du professeur.

 

Lundi après l’habituel séance de radio et les prise se sang, je suis allé à ma consultation de radiothérapie. Deux protocoles sont possibles. Soit  une irradiation simple soit une irradiation associée à une chimio. Les deux protocoles sont assez semblables et seul le nombre et la fréquence des séances diffèrent. Les séances de rayons devraient commencer le 30 juin.

La visite chez l’ORL n’a rien révélé de nouveau si ce n’est une très faible déviation de la cloison nasale ne pouvant avoir de conséquence.  Pour L’inflammation des  muqueuses, il m’a prescrit un spray nasal et des tests allergiques.

 

De retour à l’hôpital, on m’a fait une ponction pour enlever le liquide présent du a l’atélectasie. On m’a retiré un litre sept de liquide qui est parti pour analyse. Depuis, et comme j’avais de la fièvre, je suis sous antibiotiques pour un mois

 

Le mercredi 30 j’ai commencé les séances de rayons. Je n’ai pas encore remarqué d’effet secondaire mais il parait que je vais perdre mes cheveux.

De plus j’ai consulté un psychobiologiste. La démarche est très intéressante et mérite d’être  approfondi. Vous pouvez avoir un aperçu de la psychobiologie  à l’adresse http://centre.philae.free.fr/info.htm

 

Les 10 séances de rayons sont passées. J’ai recommencé à perdre mes cheveux et à être fatigué et n’avoir d’entrain que 1heure et demi après le levé. Après c’est fauteuil, chaise et sieste.

 

Lundi 2 août je repars pour une nouvelle série de 10 séances de rayons.

 

Mercredi 4 août je suis hospitalisé pour commencer une chimio a base de Navelbine. Elle semble moins lourde que les chimios précédentes surtout que les injections suivantes se feront en hôpital de jour à Sète.

Jeudi 5 août chimio à Sète. J’espère qu’elle ne me cassera pas trop car ça fait 2 jours que je reprends la forme.

 

J’ai fini la troisième série de rayons et me rends tous les jeudi à l’hôpital de Sète pour ma séance hebdomadaire de chimio. Parallèlement je vais toujours voir le psychobiologiste. Les jours de chimio et le lendemain   sont les jours ou j’ai le plus la forme puis la fatigue se fait a nouveau sentir. Le 22 septembre je vais à l’hôpital de Montpellier pour un nouveau bilan.

 

23 /09 Le scanner a révélé que les métastases au cerveau ont disparues. C’est une bonne nouvelle, la folie qui me guettait est passée à coté. Je vais pouvoir continuer à pouvoir mettre à jour ce site.

Par contre il n’y a pas d’amélioration voir une légère augmentation de la tumeur au poumon. Le traitement a donc changé. Je prends des gélules de CELLTOP 75mg tous les soirs. Je retourne à l’hôpital le 20 octobre pour une évaluation du nouveau traitement.

 

 

Le 20 octobre je suis rentré à l’hôpital pour le bilan de ½ cures. On m’a fait une radio du poumon, j’ai donc eu droit a une troisième ponction pleurale (on m’a retiré 1 litre de liquide).

Depuis, j’ai quitté l’hôpital et j’ai passé la plupart  du temps dans mon lit. Ce traitement me fatigue énormément, j’ai beaucoup de nausées et aucun entrain.

Hier, j’ai pris de la cortisone pour pourvoir me rendre chez mon  psycho biologiste afin de tenir le coup (essayer de ne pas dormir).

Conclusion, tout s’est bien passé, je suis rentré fatigué de ma séance mais plus motivé. Le 16 /11 j’aurai un nouveau scanner, donc à plus tard.

 

 

Le 16 novembre me voila enfin de retour. Je me suis rendu à l’hôpital pour faire mon scanner de contrôle. Rien de nouveau, la tumeur n’a pas évolué. Je suis toujours aussi fatigué avec ce traitement ( CELTOP 75 ).

Mon cancérologue me donne rendez-vous le 22 février pour un nouveau bilan.

 

 

Me revoilà enfin, j’ai eu des problèmes avec mon ordinateur et ma santé :

 

 

Compte tenu de l’état général dans lequel me met ce traitement, j’ai décidé d’avancer mon rendez-vous qui me parait beaucoup trop éloigné dans le temps.

J’ai aussi depuis une semaine une gêne au mollet droit, j’en ai parlé à mon docteur généraliste, croyant avoir une phlébite  due à mon alitement presque permanent. Celle-ci ne l’a pas diagnostiquée.

J’ai donc fait plus d’exercice en me promenant dans le voisinage afin de bouger et de prendre un bol d’air et de la vitamine D (habitant dans le sud de la France).

 

J’ai réussi à avoir  un rendez-vous un mois avant, le 18 janvier, pour un nouveau scanner. Cette avancée fut une bonne chose puisque au même moment mon état s’est aggravé : j’ai eu le ventre très gonflé le week end précédant mon scanner, sachant que le samedi et le dimanche les hôpitaux roulent au ralenti j’ai préféré  attendre lundi.

 

Nous voilà le jour J : lundi 18 janvier, je suis parti en ambulance avec mon frère car j’avais besoin d’aide pour me déplacer.

J’ai passé mon scanner comme prévu puis j’ai demandé à mon cancérologue de regarder mon ventre qui commencer a être gros. Celui-ci, m’a pas accepté car se n’était pas prévu (il faut se rendre à l’hôpital quand on n’est pas malade).

J’ai donc décidé de partir aux urgences dans l’hôpital en face. J’y suis resté de 11h00 à 17h00 ou ils ont rien trouvé de mieux que de me sonder inutilement puis ils ont cherché a faire venir un pneumologue  celui-ci ne venant pas  ils me transfèrent dans le premier hôpital ( retour à la case départ).

Pendant ce temps, le professeur chef du service de pneumologie avait pris connaissance de mon scanner alarmant et me cherchait partout jusqu’à téléphoner à ma femme. Bien  heureux de me retrouver dans son service, on me trouva la place qui manquait le matin même !!

 

 

Diagnostique :

 

Embolie pulmonaire due à ma phlébite plus ascite dans le ventre. Le lendemain on convoqua toute ma famille pour lui annoncer l’échec de cette dernière chimio, et qu’ils ne pouvaient plus rien pour moi. Je passais donc aux soins palliatifs avec le seul désir de rentrer chez moi.

 Ce qui n’arriva qu’au bout du 17ème jour en ayant subit 4 ponctions abdominales.

A l’annonce de cette mauvaise nouvelle j’ai repensé à la phrase dite par le premier pneumologue de Sète qui m’avait convaincu de me lancer dans le processus médical :

                                    «Si des gens comme vous ne se font pas soigner, ce n’est plus la peine que je sois médecin»

                        De ce fait, et avec le soutien de ma famille je décide de m’en remettre à d’autres médecines :

 

Un acuponcteur en médecine chinoise

Un magnétiseur.

 

Les deux ont répondu rapidement à mon appel, l’acuponcteur m’a conseillé la méthode Beljanski (inventeur d’une méthode naturelle de guérison des cancers, radié de l’Ordre des médecins).

De suite j’ai pris les remèdes en question et j’ai eu une séance d’acuponcture dès ma sortie le 2 02 05.

Le magnétiseur m’a fait une séance dans ma chambre d’hôpital souhaité le revoir à la maison où il est venu le 09 02 05.

 

Cela fait une semaine que je suis rentré à la maison entourée des miens, je m’y sens mieux et ai repris une petite alimentation. Malheureusement l’ascite suit son cours et je dois me rendre à l’hôpital de jour de Sète environ une fois par semaine pour subir une ponction. Hier on m’a retiré 2,7 litre de liquide, je respire enfin.

 

            Cela fait un moment que le journal n'a pas été mis à jour. Mon mari est décédé le 02. 03. 05. J'ai donc décidé de terminer son journal qui lui tenait à coeur.

 

            Après avoir retiré 2,7 l de liquide, son ventre a continué à se remplir mais très lentement. Entre temps, il continuait ses séances d’acupuncture et continuait la méthode

Beljanski. Il avait tellement de gélules à prendre qu'il devait se lever la nuit pour ne rien oublier.

 

            Après 15 jours de soins palliatifs à la maison, il est reparti à l'hôpital de Sète pour une ponction  pulmonaire. Malheureusement,  entre le poumon et la plèvre de l'air s'était installé, sa respiration commençait à être très difficile. Cela s’appelle un peumo thorax.

Son docteur généraliste lui conseilla de prendre des bouteilles d'oxygène à la maison afin qu’il puisse mieux se ventiler.

 

            Jeudi 25 février 2005, mon mari me demanda d'appeler les pompiers afin de l'amener à l'hôpital de Sète, car il avait beaucoup de mal à respirer. Arrivé à l'hôpital on lui installa une perfusion pour s'alimenter et il garda l'oxygène.

 

            Après deux jours d’hospitalisation, le chef de service me demanda  de venir le voir pour discuter de son état. Son avis était clair, il ne pouvait plus rien faire pour lui.

 Mercredi 2 mars 2005 à 10 h 30, Luc demanda l'heure puis retira son oxygène. Je suis partie chercher les infirmières, mais il avait décidé de ne plus lutter.

 

 

 

                                                                  Ces derniers mots furent : « je veux la paix ».

 

 

 

             Je n'avais jamais vu auparavant mourir quelqu’un, ma foi, si tout le monde pouvait partir comme lui avec autant de dignité et de détermination, je peux vous jurer que la mort ne fait pas peur, toute la souffrance endurée auprès du malade part pour laisser place à un sentiment de soulagement et de respect.

 

           

             Mi-mars, j’ai appris par l’un de ses docteurs qu’il s’agissait d’un cancer foudroyant avec une espérance de vie de trois à six mois .Aujourd’hui  je suis persuadée que si Luc avait eu cette information, il n’aurait jamais tenté de chimio. Celles-ci ayant amoindri son état, les médecines alternatives ne purent que repousser l’échéance. C’est aussi ces médecines qui  lui ont permis de ne pas connaître les souffrances d’un  malade atteint  du même cancer.

 

 

            Ayant été très proche de lui pendant sa longue maladie (20 mois), Je reste à votre disposition pour répondre à vos questions ; sachant que je ne suis pas Dieu (s’il existe) et que je ne peux pas choisir pour vous.          

 

            PS : l’email de Luc reste le même, voici le mien : muriel.renna@laposte.net